Symphonia Celestia / Duo Seraphîm





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Tròba Vox TR036

2014







1. Duo Seraphim   [4:38]   Répons

2. Te laudamus Domine   [3:55]   Versus ambrosien

3. Sic mea fata   [3:09]   Versus St Martial   cc 116

4. Kyrie eleison   [3:28]   KyrieHildegard von Bingen

5. Mittit ad Virginem   [4:09]   SéquenceAbélard

6. Pax in nomine Domini   [8:20]   Canso - Marcabru

7. Benedicamus Domino   [1:24]   Organum Compostelle   cc 112

8. Hæc femina laudabilis   [4:02]   Hymne

9. Alleluia. Exultabit justus   [2:42]   Alleluia mozarabe

10. Orbis factor   [5:37]   Trope

11. Armonia celestia   [1:17]   Præludium

12. Laude jocunda   [4:57]   Séquence St Martial

13. O quam pulchri   [3:47]   Répons

14. Al jorn del judici   [5:51]   Cant de la Sibyl·la











Duo Seraphîm

Carole Matras: chant, lyre, harpes anciennes
Manolo González: chant, organetto







Direction artistique et enregistrement, mixage : Gérard Zuchetto et Cyril Château
Studio Produc Son - Juillet 2014.
Création graphique et photos : Céline Deschamps

Tròba Vox, 2014 ©® TR036 ISRC FR38X14 produced by Gérard Zuchetto













Duo Séraphim partage ses programmes entre musique sacrée et musique profane, entre le spirituel du plain-chant et la fin’amor des troubadours. On en appelle autant au « fonds ancien » du répertoire grégorien des VIIIe – IXe siècles, qu’aux visions, aux « extases » d’Hildegard von Bingen, contemporaine des premiers grands troubadours du XIIe s.

Mais l’on invoque également les trobairitz des XIIe et XIIIe siècles, car avant tout, c’est bien la ferveur qui importe ; dans ces deux univers, il s’agit bien souvent d’honorer la femme, la domna, la fiancée, la soeur, la mère, l’amante, la Vierge !

Ici, les deux instruments, la harpe et l’organetto invoquent assurément les psalmodies du roi David, pendant que les deux voix tentent d’atteindre celles des anges, des archanges, des chérubins et des séraphins.

Mélismes spirituels, amoureux, invocations extatiques, nous voilà bien plongés au cœur du haut moyen âge, en présence de musiques proprement « inouïes » !